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  • le seul témoin

    - Un contrôle qui, au lieu d'agir, se méfie;

    - des rencontres amincies jusqu'au trognon:

    Le sommeil venait d'un déplacement de la croyance

    - La secousse est extrême lorsque le ciel donne à voir une éclaircie d'irréalité avec dans un coin, dans un coin de soi-même, des norceaux du monde réel.

    Le seul témoin est moi-même

    ARTAUD:

    - un impouvoir à cristalliser inconsciemment, le point rompu de l'automatisme à quelque degré que ce soit

    - Il y a un point phosphoreux où toute la réalité se retrouve, mais changée, métamorphosée - et par quoi? UN POINT DE MAGIQUE UTILISATION DES CHOSES

    -Je suis vraiment paralysée par mes termes, par une suite de terminaisons

    - Il me manque une concordance des mots avec la minute de mes états

    - Je me connais parce que je m'assiste, j'assiste à Antonin Artaud.

    - Alors on verra d'arborescents bouquets d'yeux mentaux se cristallier en glossaire

    - Ma mystique sera devenue un chapeau

    qu'on me laisse à mes nuages éteints.

  • la grande gueule qui claque

    je ne ressens que son souvenir et me sens inoxydable,

    j’ai tant d’idées ! et butte sur le langage et ne sait plus percevoir qui je suis,

    je paierais cher la demi-heure pour ressuciter cette monstruosité de paroles,

    à troquer contre ce sentiment de perte, vide, dont je ne suis même pas sûre si c’est la politique ou l’effet collatéral d’être (re)devenue un être de métal et de pure volonté,

    jamais je ne peux m’accrocher.

    UN ÊTRE DE CALCUL

    qui ne broie plus de sable qui ne broie rien, qui ne voit rien et vit dans une extériorité (certes) morte.

    Quelque chose de grandiose a été entamé dont j’ai oublié la moëlle, me dis-je en regardant frémir (mais non fleurir) les feuilles des arbres ;

    Je suis une fucking passoire. Qui ramène l’ensemble de sa vie à un pur brouhaha hors de toute réalité ?

    C’EST SIMPLE TU NE MÉRITES TOUT SIMPLEMENT PAS

    d’ailleurs tu es dans les limbes… tu ne vois pas ? Eve à la grande gueule qui claque.

  • rime panzani

    Probe, molle et tendre richesse

    ma vue, le poids de mon coeur,

    entre nappe de brut et bonbon, bonasse,

    je me glisse en ce coeur

    de bonbon (finasse!) et je tais en mon coeur,

    (crevasses!) les possibles rancoeurs

    agresse CARESSES RANCES et temps réparateur

     

    Cette aridité poignante intervient dans mes pupilles ensemble.

    percées de mille épingles

    peuplées de mille bordels

    enflées de mille trous

    décorées de trente coccinelles

    enrobées de douces nuées

    je me lève et décrète le temps de la Grande Indulgence terminé.

     

  • alein

    difficile de ne pas raisonner les yeux fermés maintenant.

    Il reste une bourse pleine et rien  à faire pour la re-remplir. On est sur un fil, sur du crédit, ce n'est plus qu'une histoire de temps, qu'on voudrait à la rigueur avoir la marge d'accélérer ou ralentir (c'est quantitatif).

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    LE CERCLE S'EST-IL TROMPÉ?

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    Une récurrence à l'infini, un récalcitrance de l'image, une reconstruction posthume idéalisante.

    Reconstruire tout dans le grand vide qu'on a sous les côtes,

    redessiner l'espace, le ciel, tous les pays vus et le rythme des mots, la forme d'une main, la texture d'un pouce,

    Ne plus vivre que dans une noix

    aux circonvolutions âpres et immuables, à parcourir cent fois pas jour, n'en attendre plus rien, ou plutôt tout.

    Savoir qu'il n'y a nul recours, qu'on a déjà dit ça et que l'unique recours a été la sortie,

    savoir que cette phrase a été la source ou la traduction d'un monocorde malheur qui n'a mené qu'à son terme.

    savoir où l'on va et espérer que non.