Il me faudra indiscutablement clarifier et explorer les clarifications de cette situation qui, je le sens, au fond me brise le coeur - je ne le sens pas encore parce que comme vec d. le soulagement prime les premiers mois, mais il faut faire attention à l'imprégnation intérieure, à mon emplissement comme par un souffle, comme une injection d'huile qui lentement se répand, sûre, et repousse le sang ou le colonise, ne s'y mélangeant pas ou l'assimilant, aussi lente et sûre qu'une coulée de goudron ou de caramel, elle regonfle le bout de mes doigts et passe derrière mes yeux, fluide qui pellicule et change imperceptiblement leur éclat et leur nature, la matière de leur profondeur, on pourrait y tremper le doigt comme dans une marre ou un bol de bouillon sans qu'aucun rond n'y reste, résorbé, lissé dans la seconde.C'est cela qui ralentit mes mouvements et mon pas, affaiblit ma prise et fait retomber ma tête lourdement! PLeine d'huile, plus rien de bouillonant, plus qu'une coulée tiède avec laquelle je me coule d'un lieu à l'autre d'une démarche de souche pourrie.