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  • god bless our dead marines

    http://youtube.com/watch?v=Y-6VJChQNUU

  • Grrr.

    j'aurais jamais dû écrire ce bloody machin sur le mémoire, très vrai au demeurant, j'ai maintenant de bloody hallucinations and desires. Sauf que comme je suis une adulte maintenant, je n'ai plus le droit de faire quoi que ce soit avec. Merde de merde.
    Ma soeur est là, je prends l'air, mais il y a des reflux dans la journée vers de grands besoins de fermeture.
    Expo nulle après 35 mn de queue au mauvais endroit à la villa de mademoiselle B., on est rentrées et on n'a pas compris. Serveur imbuvable au resto, engueulade, puis j'envoie chier impulsivement M. par exaspération et sentiment d'agression généralisée. Grrr. Grrrr. Don't come too close. Bloody moment. Je suis indigne de quoi que ce soit. Jesus must hate me. I don't get what He wants from me (except writing mon mémoire and bleeding to death, striving for everything. I shall do so, then).

  • bloody

    You'll be happy to know (or not know) that i lost you for nothing
    but maybe you left 'cause i already didn't have anything left
    so i'm experimenting now the fact that I was the one who didn't have anything, 'cuz now that I have only what comes from myself I don't have anything. So empty. still so tired. I was so by myself, then. I'm so sorry.

    Besides,

    Wrinting this mémoire is like trying to splash myself on a painting made with my own blood, splashing it widely to reach wider, failing in recognizing or discovering anything in it, trying harder. and the wider it gets the more it feels bloody painfull. and the more it fails. i'm not reaching anything and i'm bleeding to death. En tout cas it's nothing of a mémoire. it's not even beautifull, it's not even myself.

  • dull and locked up

    Je ne peux même plus commencer "ma chérie mon amour"
    tu n'es personne
    je dois écrire cette partie sur l'anonymat du sujet et comme personne n'est sujet ni personne je ne peux pas l'écrire, je suis plongée dans une apathie hébétée que jamais je n'ai connue avant, sans lutte, sans goût et sans raison ni recherche de raisons, sans identité ni moi-même ni affectation, j'éprouve à la rigueur un peu de chaleur sur mes joues
    je ne vois pas comment en sortir, ça n'appelle rien, ne fuit rien, ne s'oppose à rien, n'entre dans aucun contexte ni ne cause nostalgie ni n'en causera,
    ce n'est plus la queue de l'année précédente, ni le reflux ni le contre-coup,
    c'est l'inertie autonome absolue
    il n'y a pas d'image ni même d'atmosphère, je ne veux même pas que ça cesse parce que je ne veux rien, je ne ressens rien et toutes ces personnes qui tournent ne me font rien, ne me disent rien, ne m'évoquent rien, je ne me compare pas à eux ni ne sens leurs regard ni ne le leur rend, j'ai mes yeux de vitre d'une indifférence de glace comme s'ils étaient de glace, ils sont des objets, des choses et moi, parmi ces choses je ne suis rien et me conviens, je vais me sentir mal en même temps mais je ne ressens rien, je ne veux même pas m'agenouiller ou mourir, je suis calme comme un caillou et je ne vois que des cailloux, je suis incapable de me récupérer ou de me contrer moi-même parce que je ne me cerne pas ni ne me sens pas, incapable de retenir mon poids parce que je n'existe pas, incapable d'articuler ou d'engendrer la moindre volonté, et je devrais enrager que tout cela ne soit contre rien ce qui m'ôte tout pouvoir mais je n'enrage pas, ce n'est une protection contre rien, ni moi ni toi qui n'est devenue personne, protection qui m'aiderait (qui m'a aidé) au moins à me délimiter ou à en faire mon jardin secet et quelque chose de singulier et pas ce champ de mottes infini, et je ne sens plus ma limite intérieure parce que je ne sens plus l'extérieur, ça me semble illimité ou vide, et absolument sans intérêt.
    Suis pas trop en forme, quoi.
    And i keep canceling everything i plan and not answering the phone (pardon M.).

  • concert d

    Concert d’ani difranco comme un soleil ou un ange irradiant de liberté et de bonheur,
    je n'avais pas envie d'y aller j'étais toute molle après ma nuit blanche, molle et frileuse mais de la fatigue qui crispe, pas qui transforme en bisounours (ça c'était hier).
    C’est absurde mais je me suis dit en sortant : c’est la meilleure chose que j’ai fait pour moi (mon bien) depuis des lustres, ce concert. Entendre : j’étais plutôt démunie ces derniers temps (longs temps) de mes ressources habituelles ou plutôt de toute forme d’inner-ressource pour voir la vie telle qu'elle « n’est pas ce que je crois », c'est-à-dire qui n’est que lumière simplicité et pas un film dramatique dans lequel on est forcés de jouer (ce que je crois quand je suis pas en forme). Concert qui peut, si cultivé, avoir un effet crucial de basculement et un poids ontologique atmosphérique certain d'influence. Il faut que je fasse attention à bien le garder là. Love is in the air.
    Je me suis dit aussi en le voyant, absurdement: c’est ce que vieillir devrait profondément être (en pensant à l’évolution des trois concerts que j’ai vu en 5 ans —pendant lesquels moi aussi j’ai vieilli d’ailleurs, et c’est comme ça que j’ai éprouvé le vieillissement, ceci explique cela (oui mais si c’est ça là je rajeunis). calmée, respirant le bonheur et donnant à gogo avec la simplicité d’un nourrisson dans son t-shirt blanc (et des cheveux blonds (?!?)) aussi doux que le reste. Pas de jeu, pas de réserve, beaucoup de fun et de présence et d’attention et d’écoute mais le tout comme un bébé, tout sourire et rire. du jamais vu, entre parenthèses. Ethéré et tout pur. C’est ce que vieillir doit faire, non ?

    love is in the air

    Et au fait, c'était rigolo cette fille américaine qui m'a assaillie à l'entracte entre les deux parties -en train de lire comme d'hab coincée au milieu des gens le livre en l'air pour le projecteur- pour savoir ce que je lisais et qui j'étais et tout, j'avais du mal à cerner ses intentions et en fait elle avait des photos de ses tableaux dans son appareil et voulait que je pose pour elle. Rigolo, j'ai dit "I'd really love too but i have no idea if i will have time for it" and wrote down my email. Je n'aurai sans doute pas le temps (elle m'a dit qu'elle aussi avait un livre dans son sac, anna gavalda...et s'est mise à m'expliquer que quand on pense on forme des catégories mais que ce sont des distinctions artificielles... Dieu merci ani est arrivée quand elle commençait à me poser des questions sur les équivalences maîtrise/master et quand j'ai dit "euh...philo" elle a dit "j'adore la psycho"...)