"Vivian, we have to get out of here you know, stand up, take a walk, have a coke..."
Ne suis pas sortie de chez moi depuis une semaine, Ecoute des films d'amour toute la journée, Suis sous le choc de ma libertée recouvrée, Sas de décompression: je me suis trop forcée cette année, avec volonté discipline et tout, tout comme une acharnée me jetant même dans les bras de Jesus (Jesus!) en bon exemple de sacrifice et d'abnégation. Je suis maintenant comme un bébé privé de sucrerie pendant des lustres: j'peux pas m'arrêter de faire n'importe quoi (ce qui me montre que j'ai, au fond de moi, une manière très bébé de concevoir ma liberté: rester à écouter des films toute la journée, ne pas avoir d'horaire, magasiner sans retenue d'aucune sorte ni même pécunière. C'est qu'elle a dû régresser en étant frustrée.). Ce qui montre aussi que le mouvement, en la personne (toujours associé au temps) n'est qu'une histoire, statique et spaciale, de vase communicant: rien de ce qu'on se fait à soi n'est jamais sans conséquence sur soi mais ça sort par ailleurs-et est par là porteur de mouvement, mouvement produit par les conséquences imprévues sur soi produites par son soi de ce qu'on lui a fait avant.
Bref:c'est de l'espace et pas du temps.
Nonetheless si j'étais une adulte je me dirais qu'il faut quand même parfois décider de changer d'étape, le décider temporellement, et d'arrêter de s'appuyer sur les évolutions naturelle d'un soi tout à fait mythique.
Mais là aussi c'est comme si j'avais fait une overdose de volonté et de décision -ayant un peu trop maniée la barre de fer ces 10 derniers mois.
je suis comme un chewing gum fondu.