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concernant la note suivante ET la note précédente

Je me suis trouvée face à cette évidence troublante: c'est quand on parle aux autres qu'on se parle le mieux, et c'est quand on se parle le mieux possible à soi qu'on parle le mieux aux autres (communication indirecte) (parce qu'il n'y a rien de caché?) (pourtant il n'y a pas plus de cachoteries que quand soi-même se parle à soi-même) (et pourtant c'est l'idée limite de franchise que l'on puisse atteindre) (ainsi: dans l'intention, c'est la meilleure manière pour s'adresser à quelqu'un avec sincérité. Mais dans les faits?) (ce n'est pas ça que je voulais dire, mais ça fera l'object d'une autre note. Ce que je voulais dire s'énonce ainsi: au moment même même où je m'adresse à grands efforts de précision à ce sujet très spécifique qui est moi pour lui communiquer des choses imortantes personnelles et pertinentes pour lui, je te communique des choses très importantes et personnelles pour toi, à ce sujet très spécifique qui est toi. M'adressant à moi je prononce le message le mieux qu'il aurait pu jamais être pour toi, spécifiquement pour toi. C'est à dire plus pour toi que si je m'étais adressé à toi. Troublant. Bref (Je comme interlocuteur universel: conséquence de ton solipsisme, hein. C'est parce que tu pense qu'aucun interlocuteur n'est possible au sens où tu ne pourras jamais dire autre chose que ce que toi tu vas dire (parles-tu différemment, en ce qui concerne les choses essentielles, selon à qui tu t'adresse?) alors à quoi bon.

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