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Paris 1

-un moustique passe, celui qui me pourrira ma nuit plus tard, qui tout fluet maintenant sera comme une amphore demain matin-
Paris c’est bien mais je suis fatiguée, je marche tout le jour et le soir je parle des morts avec marraine qui pour ses 86 ans est incroyablement allumée, et sa fille qui m’a toujours un peu fascinée. Soljenitsyne avance à grands pas dans les transports en commun, ce livre est GRAND. Pas grand-chose à dire sur l’atmosphère parisienne que je me surprends à ne trouver ni critique ni hostile alors que j’aime. Les médias français mentent donc terriblement aux médias canadiens –oui, Paris est viable, oui, la France existe encore. Et je sais m’engouffrer d’un RER à l’autre comme si c’était inné, je vais assez bien comme quand on voit tout en terme de possibilité –il faut vraiment que je bute ce moustique-.

Ca me fatigue que les gens meurent et qu’on me parle de mon papa jeune charmant et gentil « c’était un amour » disent-elles. Parmi tous les gens proches morts ces dernières années il pourrait être en enfer avec tatie Maggie et tonton Denis. Papi, Manou, Renée et Andrée ne risquent rien, Pierre non plus. Manou ce n’est pas de sa faute, elle pensait qu’elle était toute puissante (ça vaut l’enfer, remarque justement) elle n’a pas réfléchi et elle a payé dans (par) sa vie mortelle, or le reste n’existant pas –la veille de sa mort elle a dit « je pensais retrouver Michel mais en fait je sens que ça ne va pas arriver »-…Elle est morte d’un cancer de l’utérus parce que papa, la culpabilité et l’amour démesuré (hubris !!) ont tué son utérus et elle-même.

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