Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

flèche

Rêve.
Je débordais, je rayonnais d’amour, de l’amour familial, immense, sain et réconfortant, et par cet amour je le sauvais, parce qu’il le sentait, en fait je le lui disais, constamment, je le lui répétais pour que même s’il n’avait qu’une seule seconde de lucidité il l’entende, parce que j’avais la certitude qu’il suffisait qu’il l’entende une seule fois, que ça touche au cœur.

(un moment de lucidité est le moment où le brouillard se troue, alors dans cette trouée se jette (se concentre) en un faisceau aigu toute la lumière cachée en forme de noyau derrière l’épaisse auréole de flou, de folie, de brouillard. Celle du cœur, de l’esprit, celle de l’essence de l’homme, ici contenue cantonnée dans les tréfonds bien vivace mais rendue imperceptible et inaccessible derrière ces murs opaques, on ne perçoit pas son existence frustrée, enragée, qui se jette contre les parois mais trop d’étoupe et de brouillard autour pour qu’on l’entende. Elle, donc filtre par la trouée avec une densité insoupçonnée. Freedom*.)

Et là, par ce trou, il faut que je tire mon « je t’aime » comme un flèche.

Et là, dans la trouée d’une fraction de seconde papa entend et ça rachète tout. Tu peux mourir maintenant. On est sauvés (je suis sauvée aussi).



*Il y a un appel d’air, de lumière, de possibilité. La possibilité c’est que cette lumière qui jaillit brusquement soit de même nature que la lumière du dehors (Timée), de la même nature que moi. Possibilité de la communication comme communion.

Les commentaires sont fermés.