Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rose

Oh rose du soir, terrible, ouvert,

cadrure de voie de plâtre alignée sur le Sud,

ruelle ouverte et droite, mirage de toile colorée et dolente

faisant flap flap dans le vent.

On ne sait plus l'âge, ni celui de la photo sur laquelle je me penche.

Pourtant: tu dictes ce que je dois conclure et mes pas;

l'air sifflant à mon oreille et les chiens mécaniques de mes pieds sous le ciel qui ne fait aucune retention ni marbrure

à part les traces et voiles ci-nommées Orgueil / Oubli / Once / Ouragan / Renoncule.

Crême plate. Platitude onctueuse. Trainées et Molestation.

Or: tu me dictes les ornières, les chambres, les retards,

le grain qui ne passe pas, ni ne secoue ni n'ébranle.

Toujours assise dans cette encoignure après la Grande Marche,

se joue autour de cette tête d'eau tout un monstre de conjoncture.

"Pas un fait"! Il y en a tout plein.

Rose du ciel qui, de fait, baisse, tombe,

comme un coin enfonçé dans la ville.

creusant une traverse où l'on circule, les voies minables des passages vides au clair de lune

où seul on se rend à soi-même,

Voies ouvertes pour soi seul, boulevard étranger, ville reconnaissable de la Faute Faute Faute.

 

 

Les commentaires sont fermés.