J'aurais quand même dû écrire une note de clôture de blog; je viens ce maitn de ma rappeler son existence, l'ouvre, et voit qu'il y a un mois exactement je regardais avec D. au lit à Baltimore des videos de Nina Simone, ça me semble tellement proche, un an, passé comme de la rigolade, enfin j'ai pas beaucoup rigolé, mais maintenant je rigole, et rien n'a plus rien avoir avec rien... j'ai appelé mon mémoire Maurice et ma bouteille de bourbon Gisèle. C'est marrant cette note sur le concert de Wax Tailor et sur les jeunes (spermatozoïdes), et la référence à N. qui pédale -- cette soirée a été ré-épluchée à la minute près au vu des évènements récents, enfin récents de 6 mois maintenant, souvenez-vous quand j'écrivais "love is in the air". Je rentre de chez N. à 17h après une mâtinée au lit, à chaque fois que je regarde par sa fenêtre depuis le lit défait je pense à Baltimore et à l'atmosphère, mais pas d'une mauvais manière, ce matin par exemple je me disais "à cette minute, je ressens tellement d'amour que je devrais éprouver ce sentiment familier du "la terre pourrait s'arrêter de tourner...", du "je donne tout pour un moment comme ça", du "le reste n'a aucune importance" et je ne l'éprouve pas, c'est ça qui est fantastique, là, c'est que je peux éprouver ce truc de malade sans que ça aille nécessairement avec un sacrifice de tout le reste, avec un prix à payer, c'est que je peux être avec N. et vouloir que la terre continue de tourner, et vouloir continuer à faire le reste, je peux tout avoir en même temps, il n'y a pas d'autre planète, tout est terrestre et la terre le veut. Je suis donc rentrée écrire Maurice, parce qu'il le faut, parce qu'il faut terminer, parce qu'il y a une fête ce soir, parce que N. peignait son salon. Bordel, je peux faire tout ce que je veux, pour toujours, et je n'aurai pas à payer pour ça.