je me pelotonne sans trop de scrupule --toute ma personne le réclame, j'arrive pas à manger une miette et je manque tellement de sommeil que je suis un bisounours vaporeux toute la journée, j'essaie de rattrapper le manque mais je continue à me réveiller à 8h comme si mon organisme ne voulait pas rattrapper mais profiter de l'echo de ce sentiment de fatigue extrême et générale qui lui a été déçu alors qu'il l'appellait tellement ces derniers mois. C'est que j'étais devenue une as dans l'art d'ignorer tout message venant de l'intérieur de moi-même. Là je m'y laisse aller un peu, parce que je peux je crois.
Je lis sylvia plath et regarde 5 fois le même film dans la journée, travaillotte et annule tout ce que l'extérieur peut me proposer, je me concentre sur mon nombril intérieur comme sur un soleil qui m'inonderait doucement d'ondes salvatrices se répendant à tout moi qui est cendre par ailleurs. Je me choie, me chauffe et me soigne dans un reflux, me laisse irradier par ce puit familier qui génère candeur et richesse quelques fois par ans quand je le permets. Reste à voir si ça marche. Il faudra bien qu'à moment donné cependant je réaccepte d'avoir des amis et de partager les choses.
but i still have this ambiguousness within me which will probablely make me unhappy for ever.