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pause

Petite pause, c'est que j'écris des lettre, et des lettres... des tonnes, surtout d'amour. Alors j'ai plus de jus. Pis Bordeaux ne m'en donne pas trop, du jus. Ou en fait si, mais pour me plaindre, je pourrais me plaindre d'ailleurs ici et là, encore, et encore: la collision des mondes, la mémoire, la temporalité, l'oubli ou la nostalgie hébêtante et abrutissante dans laquelle je me trouve plongée en moyenne un jour sur deux. L'autre jour (sur deux), je trouve évidemment dans l'air une douceur surnaturelle et forcément révélée, vibrant de champs de forces convergeant tous vers moi qui les renvoie au soleil qui dispense aussitôt cette immensité de bonté ou de sens derrière ses nuages de mercure transparent (qui n'en diffusent que mieux même quand ils sont en forme de bite comme ce matin).
Bref.
Je ne fais rien, ne lis pas de trucs intéressants et ne communique pas vraiment.
La Cantabria et les Asturias ont été merveilleuses cependant, rien que la paix.

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